Lutte contre le gaspillage alimentaire : de nouvelles données pour la France

Comment définir le gaspillage alimentaire ?

« La France a défini dans la loi AGEC (2020) le gaspillage alimentaire comme « toute nourriture destinée à la consommation humaine qui, à une étape de la chaîne alimentaire est perdue, jetée ou dégradée ». Les déchets alimentaires se décomposent en deux groupes :

• Les déchets non-comestibles, comme les os attachés à la viande, la peau de fruits et légumes, les coquilles d’œufs ou de crustacés, etc.
• Les déchets comestibles, comme les restes de repas, des fruits et légumes dégradés, des produits dont la date limite de consommation est dépassée.

Le gaspillage alimentaire est ainsi assimilé à la fraction comestible des déchets alimentaires : en 2021, selon l’étude publiée par le ministère, cela représentait donc 4.3 millions de tonnes de déchets, depuis la production jusqu’à la consommation des Français.

Lutter contre le gaspillage : une mission de service public

D’après les chiffres publiés en mai 2024 par le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, plus de la moitié des déchets alimentaires sont encore directement comestibles. Cette quantification, rendue obligatoire par la Commission Européenne en 2019 pour les Etats membres de l’UE, vise à encourager les pays dans leurs efforts pour lutter contre le gaspillage alimentaire.

Pour réduire ces chiffres alarmants et pour atteindre les objectifs fixés par la France en 2025, nos laboratoires TERANA s’engagent, depuis 2012, dans la lutte contre le gaspillage alimentaire en proposant un accompagnement personnalisé aux professionnels et un suivi des mesures proposées, en respectant les réglementations en vigueur en hygiène, pour l’équilibre alimentaire, ainsi que pour la loi EGALIM.

Notre programme d’accompagnement se décompose en 8 actions principales à mettre en œuvre afin de réduire le gaspillage alimentaire :

·  Pilotage et coordination : Suivi personnalisé des projets des structures et des politiques territoriales (réduction des déchets, consommations locales) en lien avec les conseils départementaux, les chambres d’agricultures, les syndicats mixtes de gestion de déchets…

·  Diagnostic : Quantitatif, qualitatif et financier.

·  Concertation : Définir des actions correctives pérennes.

·  Suivi et évaluation : Mesurer et valoriser les évolutions.

·  Accompagnement : Favoriser les achats vers des labels qualité (SIQO).

·  Animation et sensibilisation : Éduquer les convives.

·  Formation : Professionnaliser les acteurs.

·  Valorisation et communication : Promouvoir les bonnes pratiques.

Pour en savoir plus sur l’accompagnement de TERANA pour lutter contre le gaspillage alimentaire, c’est juste ici.