Publié le 8 avr. 2025
Le soleil revient doucement et vous réservez déjà vos vacances sous les tropiques : cependant, les moustiques s’invitent également à la partie et peuvent vous gâcher le voyage. Outre le fait qu’ils soient une nuisance estivale, certains d'entre eux, comme le moustique tigre (Aedes albopictus), peuvent être vecteurs de maladies graves, notamment la dengue, le chikungunya et le virus Zika. Si le paludisme, transmis par un autre type de moustique (Anopheles), n'est pas endémique en France, il reste une menace sanitaire mondiale. Chaque année, des voyageurs revenant de zones à risque peuvent involontairement introduire le parasite sur le territoire.
Au laboratoire d’Ajain en Creuse, nos techniciens réalisent des identifications sur œufs et adultes de moustiques et collaborent avec les entités publiques pour mettre en place des plans de surveillance adaptés. Cette expertise leur permet d'identifier les espèces présentes et d'évaluer les risques sanitaires associés.
Grâce à ces dispositifs, nos laboratoires contribuent activement à la lutte antivectorielle, un enjeu majeur de santé publique. En surveillant la prolifération des moustiques et en alertant les autorités sanitaires en cas de risque, nos experts aident à prévenir la transmission de maladies sur notre territoire.
Même si le paludisme n'est pas une maladie endémique en France, le risque d'importation existe bel et bien. Chaque année, des cas de paludisme sont détectés chez des voyageurs de retour de zones tropicales.
Si un moustique présent sur le territoire français venait à piquer une personne infectée, il pourrait devenir un vecteur de la maladie, créant ainsi un foyer de transmission. Cela pourrait entraîner des conséquences sanitaires graves, nécessitant une intervention rapide des autorités de santé pour éviter une propagation plus large.
Face à ce risque, la lutte contre la prolifération des moustiques ne concerne pas uniquement les professionnels de santé ou les laboratoires spécialisés, mais bien chaque citoyen. Adopter les bons réflexes permet de limiter leur présence et donc le risque de transmission de maladies :
Lors de voyages en zones à risque, il est également essentiel de se protéger en appliquant des mesures préventives, comme la prise d’un traitement antipaludique, l’utilisation de moustiquaires et le port de vêtements longs imprégnés d’insecticide. Une vigilance collective et individuelle est la clé pour empêcher l’installation et la propagation de maladies vectorielles.
L’engagement de TERANA dans la lutte antivectorielle s’inscrit dans une démarche globale de prévention des maladies vectorielles. En combinant expertise scientifique et vigilance citoyenne, nous pouvons ensemble limiter les risques et préserver notre santé publique.
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